joh4christ

Je frappe à la porte de ton cœur.
 
Et je l’ai trouvé entrebaîllée,
Sur la serrure pas la moindre clé,
Alors doucement, mais d’un pas assuré,
Je me suis permis d’entrer.
 
Il ne règne qu’un silence irréel,
Aucune chaleur, ni lumière du Ciel,
Le plancher vétuste craquait à l’endroit
Où doucement, je fis mes premiers pas.
 
Je me suis permis d'entrer... et j'ai nettoyé...
 
Je balaie de ton porche les pensées mauvaises, 
Et secoue de tes poches les miettes de peine.
Je renvoie au placard la colère et la haine
Et je lave à grande eau les soucis qui te pèsent.

 C'est le grand nettoyage dans ton âme pleine.
Je trie tes sentiments, je classe tes raisons,
Je jette à la fenêtre fiels et trahisons,
Et j'enroule tes joies dans des tissus de laine.
 
Débarrassant ton cœur de ce qui te gangrène,
Je prépare une place à l'amour qui grandit.
J'ouvre un tout grand espace que je lui dédie,
Où beauté, et douceur, et tendresse s'égrènent.
 
Je décore l'écrin de patience et de foi, 
Je tapisse les murs de bonté et de grâce.
La nouvelle maison de tes émois efface
La douleur et la peur qui régnaient autrefois.

J'avais trouvé la porte entrebâillée
Jusqu'au seuil de ton cœur, tu m'as guidé
L'éclat de ton sourire m'a vite rassuré
Alors je me suis permis... d'entrer.