joh4christ

joh4christ

LE TEMOIGNAGE DE BERNADETTE

Voici le témoignage émouvant de Bernadette que je me suis permis de rassembler depuis les commentaires afin que chacun puisse le lire dans son intégralité (avec son accord, bien sûr) :

 

"Je n'ai pas encore posté mon témoignage. J'y réfléchis encore, car je suis l'une de Ses brebis capricieuses, à la nuque raide, du moins je l'étais, me sachant à Lui notre Seigneur Dieu depuis ma plus tendre enfance, je ressemble fort ainsi au fils de la parabole qui a dilapidé l'héritage, revenant tout contrit à "la Maison".

Je me savais sauvée, je me savais éternelle, c'était écrit profondément en moi, aussi me disais-je (cela à l'adolescence), profitons de la vie terrestre, explorons là, puisque j'ai été mise dans ce monde, descendue d'en haut.

Et j'ai mis en actes, pendant des années et des années, n'oubliant jamais mon Seigneur Dieu, mais Il passait bien après ma petite personne dans mon existence. Jusqu'au jour où... sauvée ? si je meurs cette nuit, le suis-je vraiment ? ai-je fait Sa Volonté ? non, j'ai fait la mienne, sans cesse.

 

Ce soir là, me posant les questions qui précèdent, j'ai prié Mon Seigneur, j'ai pleuré, abondamment, j'ai reconnu que je m'étais comportée de façon indigne de Lui, mangeant à tous les plaisirs terrestres, j'avais honte, vraiment honte, car au final, j'étais lassée, plus que lassée de tous, tous, tous. Pourtant notre Dieu m'avait quand même accordé le bonheur d'avoir deux magnifiques enfants, en excellente santé et très beaux, mais mes vies avec leurs pères (pas le même pour chacun), s'étaient avérées désastreuses, je suis une "libre" d'esprit, qui ne se soumet donc à personne puisque pensant librement, je n'acceptais donc pas de vivre comme un oiseau en cage. Et pourtant, je ne suis pas associale, bien au contraire, mais j'ai mes pensées, mes idéaux, et je demandais seulement qu'ils soient respectés sans chercher à les changer.

Pourtant donc. Je prenais ce soir là conscience (enfin) que Mon Seigneur et Dieu avait plus d'importance dans mon existence que mes propres enfants, et pourtant, Dieu sait que je les aime, les prunelles de mes prunelles. Mais LUI, LUI, LUI, je venais de découvrir que je Le préférais à Tout, absolument tout, Il prenait la place de Premier dans mon coeur, ce soir là, place qu'il avait toujours tenue, c'est simplement moi qui l'avait mis "en arrière", égoïstement.

 

Ce soir là, j'ai pris conscience que pour être vraiment sauvée, tel que je savais l'être dans mon coeur, je devais faire quelque chose, et ce quelque chose, c'était bien évidemment le pardon de mes péchés. Oui mon Dieu, j'étais pécheresse, j'avais vécu dans le péché à outrance puisqu'aimant la chair et ce qui en dérivait. Ah certes, je ne mentais pas, ayant horreur du mensonge, je ne volais pas, ayant horreur de léser mon prochain, je ne convoitais pas, n'ayant aucune attirance pour les richesses, etc. Mais je vivais terrestrement, selon la chair, mon entourage pouvait aisément me qualifier de fêtarde, à cette époque. Ce péché, celui de la chair du péché, le fruit défendu ou la convoitise de la chair, qui m'en délivrerait ? Celui qui avait donné sa vie pour moi, pour que j'en sois délivrée et que je vive. J'ai donc produit des fruits dignes de la repentance, car cette repentance, si elle venait en esprit, il fallait aussi qu'elle vienne en actes.

 

Il fallait que je produise des fruits dignes de la repentance,donc. Je sais, guère personne n'y croit plus, à ce que prêchait le Baptiste, mais pour ma part, j'étais pleinement concernée, car la foi en Jésus-Christ, la foi qui purifie, je l'avais, je n'étais pas sauvée pour autant. Comprenez, je suis de Son Israël du commencement, de son peuple à la nuque raide, je crois qu'entre les "gentils" et les "juifs", il y a une différence pour rentrer "à la Maison", nous en discuterons, si vous le voulez. J'ai donc produit ces fruits, je n'ai rien provoqué pour cela, aussîtôt ma prière émise, le Seigneur a mis devant moi une porte ouverte, je l'ai prise, j'ai ainsi pris une année que l'on nomme sabbatique face à cette porte ouverte. J'ai "douillé", j'ai souffert, mais ensuite, en 2006, j'ai vu ce qu'engendre de faire Sa Volonté. Entrer dans la repentance des péchés pour leur rémission, c'est quelque chose de phénoménal dont je suis ressortie toute légère, puisque pardonnée, ainsi suis-je née de nouveau, d'eau et d'Esprit.

 

Dès lors que j'ai saisi la compréhension de Son Nom de génération en génération, puisque née de nouveau de Dieu, j'ai reçu grâce sur grâce, cela semble n'avoir pas de fin. Je dis souvent que je vis maintenant un jour sans fin, un grand, long et magnifique jour, éternel.

Je me rends compte que j'ai abrégé ce témoignage, puisque l'année sabbatique que j'ai prise fut une clé, la première, j'ai donc fait l'impasse sur cette année et sur la suite, notamment sur le 8 mars 2006, jour où j'ai été ravie en Esprit, le Seigneur. Ce jour là, j'ai vu mon âme, ainsi mon corps, et j'ai compris que je n'étais pas sauvée encore, mais que Sa promesse allait se réaliser, et cela fût. Dans les jours qui suivirent, le Seigneur sonda mon coeur, me faisant voir mes péchés, mes iniquités, je les reconnaissais, les confessais les regrettant sincèrement, Il me les pardonnait merveilleusement, et je renaissais ainsi à une nouvelle vie, la vie selon l'Esprit, Lui, légère, légère, légère..."



25/06/2011
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi